Hors-les-murs -
ARTS ÉPHÉMÈRES #11
FLUX
Du 30 mai au 10 juin 2019
Vernissage le 29 mai 2019 de 18h30 à 22h
ALLER-RETOUR, Joana Zimmermann, palettes, tasseaux et couvertures de survie, Parc de la Maison Blanche, Marseille, 2019 © GALERIE CHLOE SALGADO et Joana Zimmermann
ALLER-RETOUR, Joana Zimmermann, palettes, tasseaux et couvertures de survie, Parc de la Maison Blanche, Marseille, 2019 © GALERIE CHLOE SALGADO et Joana Zimmermann
La GALERIE CHLOE SALGADO est heureuse de vous convier à Flux, la onzième édition des Arts Éphémères du Printemps de l'Art Contemporain de Marseille, à l'occasion de laquelle, JOANA ZIMMERMANN présentera ALLER-RETOUR, au Parc de la Maison Blanche.
ALLER-RETOUR est une passerelle hors de portée, un presque pont, une utopie. Architecture dépourvue de son usage, cette œuvre, à travers ses matériaux (des palettes recyclées et habillées de couvertures de survie), nous met face à une problématique : celle des flux et de l’accueil des migrants. Un aller-retour imaginaire pour les uns, et bien réel pour les autres.
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« C’est le flux perpétuel qui selon Héraclite caractérise l’essence du monde. « Flux » est le titre de l’édition 2019 des Arts Éphémères.
Chaque année au mois de mai, les Arts Éphémères invitent les artistes à se confronter à un espace, le Parc de Maison Blanche, habituellement destiné à d’autres usages et à lui donner une nouvelle identité. Mais les parcs et jardins ont toujours accueillis les œuvres d’art et l’inventivité de l’art contemporain se prête à un dialogue créatif avec cette nature apprivoisée.
Nous passons d’une époque des systèmes à un monde des flux qui laisse plus de place aux initiatives, à d’autres formes de discontinuité du temps comme de l’espace. L’espace de la Terre aux dimensions humaines n’est plus la seule référence. Les jardins regroupent des domaines en pleine mutation notamment l’écologie, dont la planétarisation des dangers et la mondialisation des échanges dessinent un monde plus ouvert et plus vaste et nous obligent à revoir notre manière traditionnelle de penser. Le temps des Arts Éphémères le parc devient un entrelacs de fictions, les œuvres ne viennent pas comme des suppléments mais un instant, comme le principe organisateur. Elles questionnent cette année l’enjeu d’un nouvel équilibre entre l’homme, ses savoirs et la nature.
« Dans la nature, tout n’est que flux. L’homme de son côté aime figer la beauté des choses. » (Maarten Baas, designer) »
Isabelle Bourgeois et Martine Robin
Commissaires d'exposition
Pour plus d'informations, rendez-vous sur Arts-Éphémères.fr.